On raconte que c’est Descartes
, au XVIIe siècle , qui a inventé les coordonnées cartésiennes en regardant
une mouche se déplacer sur les petits carreaux de sa fenêtre.
Elle ont permi
d’étudier de façon plus approfondie les figures géométriques et leurs propriétés.
Elles sont
utilisées au quotidien : mots croisés , emploi du temps , bataille navale
, tableur ( en informatique)…
En se plaçant
sur le cavalier , les maisons , paysages et autres apparaissaient d’une façon
particulière
Au XVIe siècle
, des ingénieurs militaires ont dessiné des objets de l’espace selon cette
perspective qui fut appelée « perspective cavalière » .
Ces dessins
furent utilisés surtout par des militaires et des cartographes.
Elles servent :
-
pour un programme
d’informatique à faire déplacer un personnage de jeu sur l’écran : quand
on pousse la souris ou la manette de jeux , deux roulettes mesurent le déplacement
et transmettent les coordonnées du vecteur de translation .
-
pour la machine
à outil qui doit se positionner automatiquement pour travailler.
Expliquons
pourquoi on ne divise jamais par zéro
.
Supposons qu’on
ait à diviser 5 par 0.
Pour vérifier
une division , on doit vérifier que : diviseur + reste
Soit :
5 = q 0 + r d’où r = 5
Or , le reste
doit toujours être strictement inférieur au diviseur , ce qui n’est pas le
cas.
La division
est donc impossible à effectuer.
0 = q , on doit vérifier que q
0 = 5 ; ce
qui est évidemment impossible puisque 0 multiplié par n'importe
quel nombre est égal à 0.
Les marins
calculent les distances en mer en mille marin .
Le mille
marin est la distance parcourue quand le bateau se déplace d’un angle
de 1 minute ( la sommet de l’angle étant le centre de la Terre ).
1 mille marin
= 1852 m environ .
1 nœud = distance
en mille marin parcourue en 1 h
1 , 852 km .h-1
Mais d’où vient
la fameuse règle « moins par
moins égale plus » ?
Soit
la multiplication ( - 5 )
( - 2 )
Calculons le
produit ( - 5 ) ( - 2 + 2 ) par deux méthodes :
en réunissant
les deux méthodes , on obtient ( - 5 ) ( - 2 ) + ( - 5 )
2 = 0
Sachant que
( - 5 ) 2 = ( - 5 ) + ( - 5 ) = - 10 , il faut
que ( - 5 )
( - 2 ) = 10 pour que l’égalité ci-dessus
soit vraie.
Stendhal
, écrivain du XIXe siècle , a eu quelques soucis avec cette fameuse « règle
des signes ».
« Que
devins-je quand je m’aperçus que personne ne pouvait m’expliquer comment il
se faisait que moins par moins donne plus (- ¸ - = + ) . [...]
M. Chabert
[ le professeur] pressé par moi s’embarrassait , répétait sa « leçon »[...]
Je me rappelle
distinctement que , quand je parlais de ma difficulté de moins par moins à
un fort , il me riait au nez , tous
...apprenaient par cœur .
Supposons que les quantités négatives sont les dettes d’un homme
, comment en multipliant 10000 francs de dettes par 500 francs [de dette ]
cet homme aurait-il une fortune de 5.000.000 ? »
Extrait
de « La vie d"Henri Brulard ».
Remarque :
Si on peut se ramer à un problème de dettes pour ajouter des nombres relatifs
, cela est un obstacle pour la multiplication.
Les premiers
recensements connus datent de 4000 ans . Entre le XIIe et le XVIe siècle ,
les Incas utilisaient des quipus
( petites cordes à nœuds multicolores ) pour garder le nombre de naissances
, de décès , pour faire l’inventaire des troupeaux ......
Le nombre 53
est représenté . Chaque trait représente un nœud . La corde de gauche est
la somme des trois cordes en vert ( où sont représentés de gauche à droite
les nombres : 1 ; 31 et 12 )
Toutes les
villes et tous les villages de l’empire
Incas comptabilisaient des relevés statistique sur les quipus . Chaque
année , ils devaient informer le gouvernement des résultats. Des fonctionnaires
instruits interprétaient ensuite ces informations .
L’usage du
quipu a persisté au Pérou et en Bolivie jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Il existe des noms pour exprimer les puissances de dix :
- C'est au XIIIe siècle qu'est apparu le mot "million " en France auparavant , les Romains disaient " decies centena milia" , signifiant " dix centaines de mille" )
- Nicolas Chuquet , en 1484 , dans " Triparty en la science des nombres" a nommé certaines puissances de 10 :
10 exposant 12 : byllion
10 exposant 18 : tryllion
10 exposant 24 : quadrillion
10 exposant 30 : quyllion
10 exposant 36 : sixlion
10 exposant 42 : septyllion
10 exposant 48 : octyllion
10 exposant 54 : nonyllion
Malheureusement , cet ouvrage n'a jamais été publié et cette innovation est restée presque totalement inconnue. Il faudra attendre le milieu de XVIIe siècle pour que de tels mots soient introduits dans la langue française :
10 exposant 9: billion
10 exposant 12 : trillion
10 exposant 15 : quadrillion
10 exposant 18: quintillion
10 exposant 21: sextillion
10 exposant 24: septillion
10 exposant 27: octillion
10 exposant 30: nonillion
Depuis le
3 mai 1961 ; voilà comment lire certains nombres :
10exposant 6 = million 10exposant 12 = billion 10exposant 18 = trillion
10exposant
24 = quatrillion........
On partage
donc les grands nombres par tranches de 6 chiffres pour les lire.
exemple :
6.254.123.231.000 se lit « 6
billions , 254 mille 123 millions , 231 mille »
745 mille 324 trillions, 804 mille 300 billions, 700 mille 023 millions, 654
mille 321 unités.
Remarque : le mot « milliard »
n"est plus légal ! ! !
Soit ABC un
triangle tel que AB = c ; BC = a et
AC = b
Soit L la longueur
de la médiane issue de A .
En utilisant
le théorème de Pythagore
généralisé ( Al-Kashi) :
L² = c² + (a/2)²
- 2 c
(a/2)
cos B d’une part ;
L² = b² + (a/2)²
- 2 b
(a/2)
cos C d’autre part .
En ajoutant
membre à membre , on obtient :
2 L² = b² + c² + a²/2 - a (c cos B + b cos C ) (*)
Or , en appelant
H pied de la hauteur issue de A : cos B = BH /c et cos C = CH / b
Donc c cos B+ b cos c = HB + CH = BH = a
L’égalite (*)
devient : 2L² = b² + c² - a²/2
Soit :
L² = b²/2 +c²/2 -a²/4
Ce critère
est valable pour un nombre ayant trois chiffres ou plus.
69 - 8 = 61 et 61 n’est pas divisible par 11
donc 698 n’est pas divisible par 11
6195 - 2 =
6193
619 - 3 = 616
61 - 6 = 55
55 est divisible
par 11 donc 61 952 est divisible par 11.
10 + 8
donc 698 - 69
10
= 69
10
+ 8 - 69
10
soit 698 -
69
10
= 8
69 - 8 = 69
- ( 698 - 69
10
)
c’est-à-dire :
69 -8 = 69 - 698 + 69
10
10
= 69
1
- 698 + 69
10
= 69 1
+ 69
10
- 698
= 69
(
10 + 1 ) - 98
= 69 11
- 698
donc 69 - 8
= 69 11
- 698 ( et 69
11
est un multiple de
11 )
5 = 1 246
124 - 2
6 = 112
11- 2
2 = 7 donc 12 565 est divisible
par 7 .
2°) 108 est-il divisible par 7 ?
10 - 2
8 = - 6 donc 108 n'est pas divisible par 7 .