Il
a existé un autre système de comptabilité : « les tas de
cailloux » ( ou des groupements de bâtonnets , de coquillages , de fruits
durs …)
En Assybinie ( actuelle
Ethiopie ) , les guerriers faisaient de même : au départ , chaque
soldat déposait un caillou sur un tas , et au retour , chaque survivant en
ôtait un . Grâce aux pierres restantes , on pouvait connaître le nombre exact
de pertes subies au combat .
Chez
les Romains , chaque colonne de l’abaque était une puissance de dix. Par
exemple :
Parfois , chaque colonne
était divisée en deux parties, la partie supérieure valant la moitié d’une
unité de l’ordre immédiatement supérieur .
Sur ces abaques , on effectuait des calculs .
-
l’addition : si une colonne
contient 10 jetons , on les remplace par un jeton de l’ordre immédiatement
supérieur .
-
la soustraction : le
principe reste le même que pour l’addition
-
la multiplication : on
la considère comme une somme de plusieurs produits partiels ; ou alors
on utilise le principe de duplication du multiplicateur .
.
Le principe reste le même , les nombres inscrits étant remplacés
par des cailloux sur l'abaque .
-
la division :
on la considère comme une succession de partages en parties égales
d’once .
Pour les signes écrits
sur la calculatrice de poche ci-dessus , voir : évolution de
la numération romaine
Chaque rainure est en deux
parties : la partie inférieure a quatre boutons valant chacun une unité
de l’ordre décimal ; la partie supérieure est plus courte et contient
un bouton valant cinq unités de l’ordre décimal.
Une telle calculatrice
est analogue aux bouliers - compteurs dans son fonctionnement .