- Mais d'où viennent
ces notations : ,
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,
,
?
Au XVe
siècle , on utilisait le signe
pour
écrire "égal".
En 1621 , Thomas
Harriot , mathématicien anglais , créa les signes < et > .
Jusqu'au
XVIe siècle, on écrivait :
ou
au
lieu d'écrire 34, 781.
En
1582, Simon Stevin, néerlandais, écrivait :
où (0) signifie unité (1) signifie
dixième (2) signifie centième (3) signifie millième. ( lire : 34 unités
, 7 dixièmes , 8 centièmes , 1 millième )
En
1592, un suisse écrivait :
781et un italien écrivait : « 34. 781 ». Cette dernière notation
est toujours employée dans
les pays anglo-saxons, ainsi que sur la calculatrice.
Ce sera
en 1615 qu'un écossais du nom de Napier créera la virgule pour
écrire les
nombres décimaux.
en 1584 par le mathématicien belge
Stevin. On dit que le signe % provient d'un caractère d'imprimerie abîmé
par un ouvrier.
Au
IIe siècle après JC,
la racine carrée est symbolisée par la lettre L, initiale du mot
" latus "
Plus
tard, la lettre r remplace
la lettre L, initiale du mot latin " radix " signifiant racine.
En
1572, Bombelli écrivait :
, ce qui équivaut dans nos notations
.
Stevin utilisait le signe
pour
désigner la racine carrée.
Au
XVIe siècle, il existe 25 symboles
différents pour noter la racine carrée d'un
L'une d'elles:;le
premier étant pour la racine cubique ( 1525 par Rudolff )
Cardan,
au XVIe siècle, écrivait R. V. 7 p : R 14, ce qui signifia dans nos
notations habituelles
.
Le R signifie " racine carrée"( R comme "radix», c'est ainsi
que l'on écrivait au Moyen-Age la racine carrée), le V indique que tout ce qui
suit est sous le signe radical, le p signifie "plus".
Des
manuscrits découverts à Dresde ( datant de 1480 ) , puis à
Vienne et à Göttingen montrent la transformation d'un point ( qui
notait la racine carrée ) en un signe dans lequel un gros point fait
à la plume est constitué par un trait d'abord un peu descendant
puis montant.
Christophe Rudolff ( allemand ) introduisit en 1525 la notation:
pour la racine carrée
Cette notation était sans barre
au-dessus du nombre ; elle a remplacé toutes les autres notations. Certains
mathématiciens utilisaient une barre de sur lignage au lieu des parenthèses.
Par exemple,
au lieu d'écrire ( a + 2
) * ( 2 a - 1 ), ils écrivaient : .
Les utilisateurs de parenthèses
écrivaient : ( x + 2 ), les autres
La barre au symbole de la racine
a donc été "soudée " pour obtenir la notation telle que nous la connaissons
aujourd'hui :
Au
XVIe siècle, Tartaglia écrivait RC pour racine carrée.
Puis
Stifel écrivit la racine carrée telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Au
IXe siècle, les mathématiciens arabes ont établi les règles de calculs sur les
racines carrées.
Et
comment faisait-on pour calculer
à la main les racines carrées ?
Connaissez-vous
le lien entre une feuille de papier et
?
Une feuille de papier au
format A0 a pour dimensions : 841 mm sur 1189 mm . Son aire est très
proche de 1 m².Le quart de 84,1 cm et le quart de 118,9 cm nous donne les
dimensions du format A4 : 21 cm sur 29,7 cm . Si on divise la longueur par la
largeur de chaque format , on trouve un nombre proche de .
Diophante, au IIIe siècle
après JC, utilisait les mots « carré », « cube », « bicarré »,
« carrés cubes » et «cubo-cubes ». Un bicarré équivaut
à x² x²
soit
dans nos notations actuelles ; un carré cube équivaut à x²
soit
et
un cubo-cube correspond à
soit
.
En
1572, Bombelli utilise
pour les puissances d'un nombre une notation qui ressemblait un peu à notre
notation exponentielle d'aujourd hui.
eguale
p 40 :
= 6 x + 40
Pour les puissances, Tartaglia
utilisait Co pour x ² ; Ce pour x au cube ; Cu pour x puissance 4 .........
Stevin au XVIe siècle écrivait
un n dans un cercle ( noté aujourd'hui )
Viète, au XVIe siècle, utilisait
des mots latins pour écrire les puissances d'un nombre : quadratum
( pour x² ), cubus ( pour x au
cube ), quadrato-quadratum ( pour x puissance 4 ), potestas ( pour x puissance
n ) et gradus ( pour x puissance m, s'il y a une 2e puissance dans ce qu'il
écrit )
pour
" A cubus " et
pour
" A puissance 4 "
C'est à Descartes ( 1596
- 1650 ) que nous devons la notation des puissances telle que nous la connaissons
aujourd'hui.
Elles sont apparues au XVIe siècle.
C'est le mathématicien Bombelli qui inventa les notations ( ).
Ce mot vient du latin « vehere »
qui signifie transporter, conduire. Au XVIIe siècle, cela signifiait « conducteur
de véhicules ». Ce mot est utilisé dans divers secteurs : en
médecine, il désigne un insecte qui transmet un agent infectieux ; chez
les militaires, il désigne un véhicule capable de transporter
La notation des vecteurs a été
introduite vers 1930 chez les physiciens ( pour représenter des forces )
et ne sera utilisée que très
progressivement chez les mathématiciens. Ses origines sont floues ; on
sait seulement qu'elle est due
aux physiciens.
La notation telle que nous la connaissons
aujourd' hui, n a été adoptée en mathématiques qu en 1960. Pour parler de vecteurs,
ils utilisaient des caractères gothiques ou des lettres en caractères gras.
Cependant, la notation sur le dessin à l aide d une flèche date depuis longtemps,
puisque qu elle était utilisée dès le XVIe siècle.
Mais d'où viennent ces notations
: ,
,
,
,
?
:
nom donné par Giuseppe Peano , mathématicien italien , ( 1858
- 1932 ) à l'ensemble des entiers naturels ( vient de l'italien "
naturale " ) .
: nom donné par l'allemand Richard dedekind (
1831 - 1916 ) à l'ensemble des entiers relatifs ; compter se dit "
zahlen " en allemand.
: nom donné par Giuseppe Peano à l'ensemble
des nombres rationnels ( quotient se dit " quotiente" en italien
)
: nom donné par l'allemand Georg Cantor ( 1845
- 1918 ) à l'ensemble des nombres réels ( "real" en
allemand )
: nom donné par l'allemand Karl Frie Gauss ( 1777
- 1855 ) à l'ensemble des nombres complexes , en remplacement du temre
" imaginaire"
Le symbole apparaît
en 1655 avec John Wallis . Deux hypothèses sur son origine :